Une communauté bienveillante pour le développement des tout-petits au Bas-Saint-Laurent
Partager
À l'occasion de la Grande semaine des tout-petits qui se tient jusqu'au 26 novembre, la Démarche COSMOSS et le CISSS du Bas-Saint-Laurent souhaitent mettre en lumière l'importance d'une communauté bienveillante autour des familles. Et la plus récente édition de l'Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) démontre que cette approche porte fruit puisque la situation des tout-petits bas-laurentiens s’améliore.
Les tout-petits bas-laurentiens se démarquent
Au Bas-Saint-Laurent, 1 750 tout-petits ont été inclus dans la dernière édition de l’EQDEM, soit la presque totalité des élèves de la maternelle 5 ans. Contrairement au reste du Québec où une augmentation de la proportion d’enfants vulnérables a été observée, la situation bas-laurentienne demeure stable depuis 2012 malgré la pandémie. Au Bas-Saint-Laurent, 75 % des tout-petits commencent leur scolarité sans présenter de facteurs de vulnérabilité pour leur développement, comparativement à 71 % au Québec. Une diminution significative de la part d’enfants vulnérables dans le domaine des habiletés de communication et des connaissances générales a par ailleurs été constatée, passant de 10,5% en 2012 à 6,3% en 2022.
« La Grande semaine des tout-petits est l'occasion de rappeler toute l'importance d’offrir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie, et de leur donner tous les outils nécessaires pour faire leur entrée à l'école », selon Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent.
« Il faut être fier du travail collectif réalisé auprès des enfants et des familles, le tout afin de favoriser pleinement le développement des tout-petits. On n'agira jamais assez en prévention », ajoute Mélissa Desjardins, directrice du programme jeunesse et directrice de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent.
De gauche à droite : Mélissa Desjardins, directrice du programme jeunesse et directrice de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent, Anne Duret, présidente de la Démarche COSMOSS Bas-Saint-Laurent, Annie Fraser, directrice générale du CPE l'Aurore BoréaleDes actions collectives au bénéfice des tout-petits
Saluant le rôle des personnes et organisations qui œuvrent auprès des parents et des enfants, les partenaires constatent que les actions concertées de la Démarche COSMOSS contribuent à faire une différence, qu’il s’agisse des initiatives en développement du langage, d’éveil à la lecture, à la sensibilisation au temps d’écran ou à l’aménagement de parcours de psychomotricité.
« COSMOSS est une communauté d’organisations qui collaborent avec enthousiasme et qui osent innover pour répondre aux besoins des enfants et des jeunes », mentionne la présidente Anne Duret, donnant pour exemple l’initiative STELLA (Stimulons ensemble le langage en s’amusant). Créé par COSMOSS La Matapédia en 2013, ce programme de stimulation a pour objectif de prévenir les problèmes langagiers et est aujourd’hui offert dans l’ensemble de la région. Mentionnons que trois ans après l’implantation du programme STELLA dans ce territoire, et à la suite d’ajustements de l’offre de service en orthophonie par le CISSS, la liste des enfants de maternelle 5 ans nécessitant des services d’orthophonie avait diminué de façon très significative.
Depuis 2020, l’éducation par la nature connait un développement important au Bas-Saint-Laurent, avec 11 CPE, une garderie privée et 65 responsables de service de garde en milieu familial qui participent à l’implantation de cette approche en pleine émergence. Porté par le Réseau des services de garde éducatifs à l’enfance de l’Est-du-Québec et COSMOSS, en collaboration avec la Direction de la santé publique et Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent, ce projet appelé « Grandir en nature » a fait l’objet d’une évaluation auprès des éducatrices.
Et les résultats sont éloquents, comme en témoigne la directrice générale du CPE L’Aurore Boréale, Annie Fraser : « À travers le jardinage, les jeux libres avec des coquillages ou des bouts de bois, c’est merveilleux de voir les enfants s’extasier devant la nature ou se tenir la main pour ne pas tomber. Ils développent leur motricité fine, de la confiance, de l’entraide », souligne-t-elle.
- 10 000
enfants âgés de 0 à 5 ans - 5 %
de la population du Bas-Saint-Laurent - 100 %
de notre avenir!